Le communiqué de presse suivant a été rédigé conjointement par la Conférence des Églises européennes et la Commission des Églises auprès des migrants en Europe.

Communiqué de presse n° : 16/29
19 septembre 2016
Bruxelles

Aujourd'hui, 19 septembre, l'Assemblée générale de l'ONU tient un sommet historique de haut niveau autour de la question du grand mouvement de réfugiés et de migrants, aux États-Unis, en son siège social à New York. Durant cette rencontre, des chefs d'États et de gouvernements de toutes les régions du monde, ainsi que des observateurs internationaux, vont travailler à une meilleure coordination des crises de réfugiés qui sont en expansion à travers le monde.

Des représentants d'Églises et de la société civile espèrent que le sommet et ses conclusions susciteront des réactions gouvernementales améliorées et davantage humaines à l'encontre des réfugiés de l'intérieur et à l'étranger et des demandeurs d'asile estimés à quelques 65 millions dans le monde.

« Nous espérons que les États se réengagent dans une réaction à la crise des réfugiés coordonnée par l'ONU et qu'ils acceptent le partage international de la responsabilité pour la protection des réfugiés. La lutte contre les causes profondes exige de résoudre les conflits cruels actuels et de travailler à la justice et la paix. Dans le même temps, les pays qui accueillent la grande majorité des réfugiés ont besoin d'être épaulés, et un plus grand nombre de réfugiés doivent être réinstallés », a spécifié Doris Peschke, secrétaire générale de la Commission des Églises auprès des migrants en Europe. « L’élaboration d'un meilleur cadre international en matière de migration, prévu dans les deux prochaines années, doit être fondée sur les droits humains des migrants et doit entraîner la réduction des vulnérabilités. »

Avant la tenue du sommet, la CEME, conjointement avec l’Alliance ACT, le Conseil œcuménique des Églises et les Églises témoignant avec les migrants ont publié une déclaration réclamant des résultats concrets à New York. Ils ont appelé les dirigeants du monde à traiter les causes profondes des déplacements forcés à grande échelle, à soutenir le développement durable et équitable et à réaffirmer les lois internationales relatives aux droits humains.

Les Églises en Europe ont longtemps milité pour une réaction coordonnée à la crise des réfugiés et pour le respect de la dignité de chaque personne. Cela doit comprendre le respect des systèmes de quotas, le partage des responsabilités et la réduction du trafic et de la traite des êtres humains par l’ouverture de voies sûres et légales vers l'Europe.

Lien cliquable vers le texte intégral de la déclaration commune de l'Alliance ACT/COE/CEME/CWWM (en anglais seulement).

Informations complémentaires sur le sommet et accès aux documents d’information et autres ressources : lien cliquable.

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La Commission des Églises auprès des migrants en Europe (CEME) est l’organisme œcuménique pour la migration, l’intégration, l’asile et les réfugiés, et contre le racisme et la discrimination en Europe. Ses membres sont des Églises anglicanes, orthodoxes et évangéliques et des Conseils d'Églises ainsi que des agences liées aux Églises, dans 18 pays européens actuellement. La CEME collabore avec la Conférence des Églises européennes et le Conseil œcuménique des Églises.